Ouest France Publié le 11/11/2017
Elles sont citadines, amoureuses, à la plage. « Elles », ce sont les demoiselles très rétro que Virginie Matz a imaginées, « espiègles, chipies, modernes, sûres d’elles, dragueuses, elles dirigent leur vie ! » Les tableaux sont exposés à la galerie Terre d’ici.
Elles sont un peu Coco Chanel, avec un air coquin ou coquet, parfois accompagnées d’amoureux tendres et burinés à l’image des marins de Jean-Paul Gaultier. Leur air frivole et la bouche en coeur sont l’aboutissement de tout un cheminement de l’artiste qui peint depuis toute petite. Elle est portée par un père amateur de peinture et des études de peintre en décor à Nantes.
Elle a d’abord créé son entreprise de trompe l’oeil, pour des restaurants et des particuliers. « Je voulais travailler pour moi, me lâcher. Alors j’ai trouvé mon style un peu comics, manga, très ludique, d’abord avec des nounours. Les demoiselles sont plus instinctives, le matiérage apporte plus de relief. »
Accrocher ses tableaux à Perros répond à l’aboutissement d’une envie pour cette Rennaise d’adoption, qui est déjà connue dans d’autres régions et d’autres pays. « Pour le public, voir les oeuvres en vrai permet de sentir, de voir les volumes. » Après son intervention du 28octobre, Virginie Matz reviendra les 28 et 29décembre pour peindre en public.
Elle privilégie les grands formats. « Après ma formation, j’ai fait des fresques de 100 m². Je me plonge dedans, je suis dans le décor. Les demoiselles représentent chacun de nous, chacun peut imaginer ce qu’elles racontent. » Alors il ne reste qu’à les écouter.
Galerie Terre d’Ici : 8, rue du Général-de-Gaulle. www.virginie-matz.com.
